C’est quoi le harcèlement à l’école ?

Le harcèlement est une répétition de propos et d’agissements ayant des conséquences néfastes sur le plan physique ou morale d’une victime. Il peut prendre plusieurs formes (sexuel, moral ou téléphonique, etc.…). Il s’agit d’un acte répété, par lequel l’auteur tient des propos ou agit dans le but de nuire à sa victime physiquement ou moralement. Un harcèlement, c’est quand on fait subir à quelqu’un des attaques courtes et répétées. Dans une entreprise, si une personne subit un harcèlement, elle est protégée par des lois. Mais la plupart du temps, c’est un peu comme à l’école, les victimes n’osent pas parler. (source : …www.justifit.fr+ connaissances )   

Insultes, coups, moqueries, rumeurs, isolement : 1 élève sur 10 est victimes des harcèlements à l’école ou au collège. Il peut s’agir de violences verbales ou physique. Quel que soit les cas, cela peut avoir de graves conséquences pour la victime. 

Pourquoi en parle-t-on ?

Parce que le harcèlement à l’école concerne 1 enfant sur 10. Pour lutter contre cette situation, le ministère de l’éducation national lance une campagne intitulée : »Agir contre le harcèlement scolaire (26 novembre 2013) «. Des spots publicitaires d’information vont être diffusés à la télévision et sur internet, notamment sur Facebook. Le but de cette campagne est de donner conseils aux victimes, aux parent et aux enseignants. ( source : www.gouvernement.fr>acton>la-lutte-contre-le-harcelement)

C’est quoi le harcèlement à l’école ?

En 2015, Lailat (ma meilleur amie), était une élève timide, sérieuse mais surtout très intelligente. Tous les matins, lorsqu’elle arrivait dans la cour de récréation, un groupe d’élèves se moquaient d’elle. Elles la surnommaient « djoudja » ce qui signifie dans notre langue « géante » et « grosse », et faisaient des blagues sur son physique. Comme elle était timide et qu’elle avait peur, Lailat n’osait rien dire, et la scène se reproduisait tous les jours. J’avais de la peine pour elle, car elle souffrait tous les jours, mais je ne savais pas quoi faire pour l’aider et que surtout nous étions pas encore amies à cette époque. Je voulais en parler avec notre maitresse mais j’avais trop peur que le groupe d’élèves s’en prenne à moi aussi et donc je n’ai rien dit.  Ce que vivait Lailat c’était du harcèlement. Se moquer, cela peut parfois être drôle.

Moi aussi, je me suis sans doute déjà moqué de quelqu’un mais c’était juste pour rigoler. On s’est déjà moqué de moi. J’étais vexé mais j’ai vite oublier. Le problème c’était que ces moqueries concernaient toujours la même élève et qu’elles se répétaient quotidiennement. Parfois, le harcèlement va plus loin que les mots. Un jour la bande d’élèves s’en est pris physiquement à Lailat, l’on bousculait et l’on donnait des coups. Ce jour-là, Lailat est rentrée chez elle en pleurant, et elle a dit à ses parents qu’elle était tombée. A force de subir ces graves conséquences, Lailat ne voulait plus venir à l’école, et disait à ses parents qu’elle était malade. Elle se renfermée sur elle-même et perdait confiance en elle.

Les harceleurs agissaient souvent en bande. Ainsi, elles se sentaient plus fortes face à elle (Lailat). La chef de la bande voulait impressionner ses copines et montrer qu’elle était supérieure. Quant aux autres par peur, n’osaient pas dire que c’était mal et n’osaient pas défendre Lailat. Elles pensaient que s’opposaient au chef de la bande, elles risquaient d’être exclu de la bande, et se faire traiter comme Lailat.

Finalement je n’ai pas pu supporter à tout cela, voir ma camarade de classe se faire maltraité ainsi, je voyais comme si c’était moi à la place de Lailat et je suis allée tout dire à la maitresse. Le groupe d’élèves a été convoquer par le Directeur de l’école. La chef de la bande a été exclu définitivement de l’école, quant aux autres membres de la bande, le Directeur leur a ordonné de nettoyer l’école pendant 3 jours.

Nous sommes devenues des meilleures amies, moi et Lailat mais malheureusement cela n’a pas duré car elle est morte au bout de 4 ans l’incident.   

                                                                                                                                        (Source : histoires vraie passer en 2015)

                                                                                                                                                                  ANTUF Fatima 1 STMG5